Les bénévoles, ces petites mains aux grands cœurs, sont indispensables pour faire vivre tout club de sport. Nous donnons la parole à l’un d’entre eux, Bernard Mur, qui vous explique son travail au club en temps normal et en période Covid, ainsi que son attache et ses souvenirs avec le TGB.
Bonjour Bernard, peux-tu te présenter ?
Bonjour. Bernard Mur, 58 ans, bénévole au TGB partie Pro, mal-voyant de naissance.
Quel est ton métier ?
Agent au Service des Relations avec les Usagers du standard interministériel en préfecture .
Outre le TGB quelles sont tes passions ?
Le sport et plus particulièrement le cyclisme (entraineur pour un non voyant au niveau compétition handisport pendant 20 ans) la course à pied et la pratique d’un instrument de musique, le piano en amateur.
Depuis quand es-tu supporter du TGB ?
Depuis plus de 15 ans. J’ai débuté grâce à Claudette Jourdan, une super bénévole de longue date du TGB.
Depuis quand es-tu bénévole au TGB ?
Depuis plus de 15 ans dans diverses tâches (aide cuisine, installations, préparation de la salle les soirs de matchs et installation chapiteau pour réception du public et des partenaires ), bricolage divers.
Quel est ton meilleur souvenir du TGB ?
Les « gros matchs » avec cette ambiance électrique, le public à fond derrière nos violettes, les soirées qui en suivaient, et les déplacements avec le club des supporters, en car, inoubliables. Cette ambiance qui règne avec l’ensemble des bénévoles et qui fait que nous avons grand plaisir à nous retrouver, à rigoler ensemble. Inoubliables moments passés avec Martial lors des installations, Quai et Fêtes de Tarbes. Et maintenant avec Jean-Paul un vrai complice. Mais je ne veux surtout pas oublier les autres bénévoles sans qui rien n’est possible, je citerai (pardonnez moi pour ceux que j’oublie) : Françoise, Martine, Anna, Claudette, Alain, Gilles, Pompon, Kévin, Philippe, Anne-Marie, Murielle, Charlotte, Sabine etc.
Et ce qui m’a le plus touché, la soirée de mise à l’honneur, lors d’une soirée match, de Laurent Huygues, non-voyant, que j’ai amené au sport de haut niveau et qui a remporté de nombreux titres. Je revois toujours les photos et vidéos avec une grande émotion. Merci le TGB pour ce moment.
En tant normal, c’est quoi être bénévole d’un club professionnel ?
Déjà dans bénévole, il y a Béné (le bien) et Volo (je veux). Le bénévole a le souci du bien, il aime s’investir pour les autres, pour une cause. Mon investissement est total pour que vive ce club en offrant au public et aux tarbais, une belle image de ce club qui rayonne au niveau de la LFB et qui est une belle vitrine pour Tarbes et le département.
Avec la Covid, qu’est-ce qui a changé au niveau bénévolat au club ?
Le huis clos qui plombe l’ambiance sans le public et qui manque entre les joueuses et « SON PUBLIC » qui vibre avec elles lors des soirées. Nous faisons, avec les bénévoles, tout pour offrir un spectacle de qualité, pour vous qui êtes derrière vos écrans, avec des moyens impressionnants et des bénévoles motivés, pour tenir des postes qu’ils découvrent pour aider au mieux et faire plaisir au public, afin de ne pas le laisser orphelin et tenter de le garder surtout avec nous en ces temps difficiles et compliqués.
Que souhaites-tu pour les violettes en 2021 ?
Qu’elles se maintiennent en ligue professionnelle et qu’elles restent combatives et optimistes, en tout cas, on est derrière elles et elles peuvent compter sur son fidèle public.
Un dernier mot ?
Je veux que ce club vive et j’ai la chance d’avoir intégré une vrai équipe de bénévoles, avec qui je suis heureux de partager, et moi qui ressens de l’empathie en général pour les autres, je m’y épanouie pleinement, avec délectation et l’énergie qui me caractérise.